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Le sommeil est un processus physiologique essentiel au bon fonctionnement de notre cerveau. Les troubles du sommeil sont très fréquents, en particulier chez les personnes âgées, et ils sont associés à des pathologies du cerveau. Notre objectif est de mieux comprendre les mécanismes de régulation du cycle veille-sommeil, en particulier sur des « maladies modèles » d'hypersomnolence, comme la narcolepsie (la forme de somnolence la plus sévère chez l'homme) et chez la personne âgée.

 

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Nos travaux épidémiologiques concourent à mieux identifier les individus et les groupes de population qui pourraient répondre à des stratégies de prévention primaire et secondaire des démences du sujet âgé ou du déclin des fonctions intellectuelles.

Nos activités de recherche clinique dans le domaine de la maladie d’Alzheimer visent à déterminer la pertinence diagnostique et pronostique des biomarqueurs, modéliser le parcours de soin idéal pour un diagnostic opportun à un stade précoce de la maladie, investiguer les facteurs de prévention secondaire ou tertiaire de la démence et du déclin cognitif.

 

fig1Le stress est considéré par l’OMS comme l’épidémie mondiale du XXIe siècle. Pendant les périodes critiques du développement, le stress peut entraîner des altérations à long terme des structures cérébrales et des voies de signalisation du stress. Les capacités individuelles d’apprentissage et d’extinction de la peur et de traitement des souvenirs traumatiques peuvent contribuer différemment à l’apparition de troubles neurocognitifs et être modulées par les capacités de résilience. Notre but est de déterminer comment les facteurs biologiques, comportementaux et environnementaux peuvent interagir pour conduire à la perte (ou la préservation) des fonctions cognitives au cours du vieillissement (neuromarqueurs liés au stress). Notre hypothèse est que les événements graves de la vie peuvent mener à une dysrégulation persistante des systèmes de stress, conduisant à une vulnérabilité accrue vis-à-vis des pathologies neuropsychiatriques chez l’adulte et aux troubles cérébraux plus tardifs. L’hypothèse fédératrice des projets de notre groupe est que les biomarqueurs de l’exposition au stress pourraient constituer des facteurs prédictifs robustes du risque de maladie.