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L'Institut des neurosciences de Montpellier (INM) est l'Unité Mixte de Recherche U1298 Inserm/Université de Montpellier. Il comprend 8 équipes Inserm et un effectif de 200 personnes travaillant sur les déficits sensori-moteurs et la neurodégénérescence. L'INM a pour objectif conduire une recherche fondamentale et translationnelle pour étudier le développement, la plasticité et l'intégration synaptique et les processus neurodégénératifs conduisant à des troubles du système central et sensori-moteur.

Notre recherche fondamentale est à la base du développement de stratégies thérapeutiques (thérapie cellulaire et génique) et diagnostiques (génétique et protéomique) innovantes pour la cécité héréditaire de la rétine et du nerf optique, les dommages cornéens, la neuropathie auditive (surdité et acouphènes), les maladies somatosensorielles (toucher et douleur), les troubles du sommeil et de la cognition (autisme, schizophrénie, stress environnemental) et les maladies neurodégénératives (sclérose latérale amyotrophique, sclérose en plaques, maladie d'Alzheimer).

La recherche, du niveau moléculaire au système intégré, est menée à l'aide de plateformes techniques de pointe (analyse fonctionnelle, cellules souches et organoïdes, neurogénétique, protéomique, biostatistique et épidémiologie, imagerie photonique et électronique). Notre recherche translationnelle est basée sur de fortes interactions avec les services cliniques (neurologie, ophtalmologie, ORL). Nous bénéficions du soutien des associations de patients et interagissons de manière constructive avec l'industrie.

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L’INM s’investit pour le développement d’une recherche écoresponsable

 

 

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Environ la moitié des aveugles souffre de maladies ophtalmologiques incurables. Ce sont des dégénérescences de la partie nerveuse de l’œil, en particulier la rétine qui génère le courant électrique à partir de la stimulation lumineuse et le nerf optique qui transmet ce courant au cerveau où l’image est interprétée. Ces maladies dégénératives sont à la frontière des possibilités médicales actuelles. En effet, le remplacement des neurones reste encore un challenge et on ne peut pas reconnecter un nerf optique qui a été sectionné, d’où l’impossibilité de greffer un œil. Ces maladies très invalidantes conduisent à une perte de vision, généralement de manière progressive au cours de la vie, mais quelquefois totale dès la naissance, et dans la majorité des cas irréversible. Il est donc nécessaire d’élaborer et de valider de nouveaux traitements dans le but d’empêcher la progression de la maladie, et éventuellement de réparer les lésions pour restaurer la vision devenue défectueuse.

Les animaux sensibles ont la capacité de sentir les stimuli de toucher et de douleur, de sentir le froid et le chaud, de répondre aux stimuli nocifs par des mouvements réflexe adaptatifs. Ces activités fondamentales, essentiels pour la survie, sont encodés dans des circuits neuronaux liés aux systèmes somatosensoriel (sensations du corps) et moteur (action appropriée). Nous étudions comment ces systèmes interconnectés sont mis en place au cours du développement et comment ils fonctionnent en conditions normale et pathologique.

Notre mission est de 1) comprendre comment l'environnement cellulaire contribue à la dégénérescence des motoneurones dans la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et dans d'autres maladies du motoneurone

                                   2) développer de nouvelles stratégies thérapeutiques.


Notre recherche est portée par une équipe mutlidisciplinaire composée de neurobiologistes, d'électrophysiologistes, d'immunologistes, de cliniciens et de généticiens.

Afin d'aborder les questions générale ou spécifique liées à nos recherches et au fonctionnement de l'institut, nous avons créé différents comités.

Notre équipe se concentre sur les mécanismes physiopathologiques, les méthodes de détection et les approches thérapeutiques des protéinopathies (Prions, Alzheimer, Parkinson ...). Au niveau moléculaire et cellulaire, nous étudions la conversion des protéines solubles en agrégats pathologiques et les facteurs environnementaux influençant ce processus. La détection de ces différentes formes protéiques, notamment par des approches protéomiques est réalisée sur des échantillons biologiques de patients. Les approches liées aux cellules souches ex vivo et in vivo (souris), à la fois comme modèles expérimental (IPSC) et comme principal sujet d'investigation (neurogenèse, thérapie cellulaire, polluants environnementaux) sont également au coeur de nos recherches.